Un centre d’affaires foisonne de jeunes entreprises prometteuses et innovantes. Ce sont des foyers où l’on retrouve les jeunes entrepreneurs d’une région afin d’élargir leurs réseaux, d’avoir un cadre de travail adapté à leurs besoins et du matériel de qualité à disposition. Ces lieux sont donc idéaux pour y voir passer des « business angel ».
Qu’est-ce qu’un business angel ?
Un business angel, littéralement « ange d’affaires », est une personne physique qui va se consacrer à investir sa fortune à titre individuel et à accompagner des jeunes entreprises ou startups innovantes. Cet investissement se fait généralement à un stade précoce de la création de l’entreprise.
Différents types de business angel
Parmi les investisseurs providentiels se distinguent plusieurs profils. L’ancien chef d’entreprise ou cadre supérieur qui peut investir entre 5000 et 200 000 euros par an grâce au patrimoine qu’il a accumulé. L’entrepreneur à succès qui a revendu sa société et est en mesure d’investir entre 50 000 et 500 000 euros par an. Et enfin, le membre d’un bureau de gestion du patrimoine qui est une organisation privée destinée à gérer le patrimoine d’une ou de plusieurs familles.
Les actions d’un business angel
La première chose que le business angel fait est d’investir dans le capital de la société en création. C’est lorsqu’il rencontre des entrepreneurs à un événement, dans un centre d’affaires ou un espace de coworking, qu’il va apprendre à les connaitre, eux et leurs projets, et qu’il va se décider quant à la faisabilité du projet. Il existe néanmoins des « concours » consacrés à la rencontre entre investisseurs et entrepreneurs débutants. Une fois le projet lancé, le business angel va apporter son expérience sous plusieurs formes. Dans un premier temps il va jouer un rôle de conseiller afin d’aider la startup à éviter les écueils que lui-même a pu rencontrer au cours de sa vie entrepreneuriale. Il peut offrir des conseils aussi basiques que savoir combien de temps on doit garder telle facture et tel autre contrat. Ensuite, il va offrir une partie de son carnet d’adresses et de son réseau de contacts, ce qui va permettre à l’entrepreneur débutant d’économiser un temps précieux. Enfin, il peut participer à la partie administrative ou à la mise en place de stratégies pour en simplifier les tâches (comptabilité, fiscalité, etc.).
Avantages fiscaux
Le gouvernement, pour soutenir l’activité des business angel et favoriser l’investissement dans les PME, a mis en place des mesures d’incitations fiscales.
Avantage Madelin
Ce dispositif prévoit tout simplement un crédit d’impôt pour toute souscription au capital d’une PME à hauteur de 25 % des sommes investies (jusqu’à 40 000 euros pour un couple et moitié moins pour un célibataire). La seule condition est de conserver les titres pendant cinq ans.
Loi TEPA
Sans entrer dans les détails, les mesures de cette loi prévoyaient des réductions d’impôts « en faveur des investissements dans le capital des petites et moyennes entreprises et des dons effectués au profit d’organismes d’intérêt général ». L’abrogation de l’impôt sur la fortune a mis fin à une partie de ce dispositif (celle permettant des avantages fiscaux pour les investisseurs soumis à l’ISF) mais en contrepartie c’est l’avantage Madelin qui est passé de 18 % à 25 % des sommes investies.
En clair, lors de la création et du lancement d’un projet innovant, il peut être important de se rapprocher de pôles d’activités, de participer à des événements ou d’installer ses bureaux temporaires dans des centres d’affaires, ou espaces de coworking. Tout ceci afin de favoriser le contact et la rencontre d’investisseurs ou d’entrepreneurs qui pourront être de bons conseillers pour le meilleur développement du projet.
