Si vous envisagez de créer votre propre boîte de production, vous vous trouvez au bon endroit. Il faut savoir que la fondation d’une agence de production n’est pas aussi aisée qu’on le pense. Elle demeure cependant réalisable, même si elle est soumise à un certain nombre d’étapes. Il est à noter que celles-ci ne se limitent pas uniquement aux diverses procédures administratives. Découvrez ci-dessous quelques conseils pratiques relatifs à la création de sa boite de production.
Importance du choix du statut juridique de la boîte de production
Le choix du statut juridique est primordial dans la création de n’importe quelle société de ce genre. D’ailleurs, on peut en savoir davantage grâce au site https://www.ipixelp.com/ qui est un spécialiste en matière de production audiovisuelle.
Pour la fondation d’une boîte de production, il est préférable d’opter pour le statut permettant la dissociation entre le patrimoine personnel et celui de l’entreprise. De cette manière, la distinction sera plus claire et les risques de confusion seront amoindris.
Dans ce cas, on a principalement l’option entre une entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée et une société à responsabilité limitée. Le premier choix est préconisé pour les entrepreneurs voulant créer seuls leur propre boîte, tandis que le second est parfait pour les agences à deux ou plusieurs fondateurs.
Peu importe le statut juridique choisi, ils peuvent tous conférer la personnalité morale à la société créée. Ce qui implique encore une fois une véritable séparation du patrimoine personnel de celui de la boîte de production. Il faut quand même souligner que la cession de celle-ci demeure bel et bien possible par la suite.
Par ailleurs, la création requiert également un coût minimum de capital social de départ. Il est de 7 500 euros pour les courts métrages et de 45 000 euros pour les longs métrages. Il faut donc prévoir ces sommes, si l’on projette de fonder véritablement une boîte de production audiovisuelle.
Néanmoins, il existe aussi une autre possibilité, qui permet la fondation d’une association à but non lucratif, dans l’exercice de ce type de production. Cette option n’exige pas de capital social de départ, mais demeure soumise à quelques conditions.
Parmi elles figurent l’impossibilité de partage des bénéfices entre les fondateurs et l’impossibilité de l’obtention d’une carte de producteur. Il en est de même pour l’exigence d’association avec une boîte disposant déjà de cette carte et le bénévolat des dirigeants ainsi que de ses membres.
Il faut savoir qu’on peut se faciliter la tâche en établissant un business plan. Il s’agit d’un préalable très pratique avant le lancement des démarches administratives. Il doit cependant être monté correctement pour une meilleure simplification.
Quête de financement du projet
La quête de financement est tout aussi importante dans la création d’une boîte de production. Elle est d’ailleurs prioritaire, puisque sans elle, le projet demeure juste vain. Il est à noter que le capital minimum de départ englobe des apports qui rendent possible le partage des parts sociales de chaque associé.
Ces apports ne sont pas négligeables. Ils représentent non seulement les parts de pouvoir de chaque actionnaire, mais ils sont aussi pris en compte dans la distribution des bénéfices et dans les droits de vote. Néanmoins, ils restent toujours insuffisants dans le financement de certains projets.
Par ailleurs, parmi les dépenses à faire figure l’achat des équipements indispensables à la boîte de production. Les matériels de tournage et de prise de vue en font également partie tout comme les appareils de production et de postproduction.
Il faut souligner que plus ils sont de qualité, plus ils sont onéreux, et plus la société gagne en notoriété. Il ne faut pas oublier non plus le coût des bureaux et des studios à louer, ainsi que le salaire des techniciens et des artistes qui y participent.
